Marie-Clémence Burg (Français)

vendredi 22 mai 2009

Après avoir passé une longue nuit de sommeil, Gargantua se réveilla comme tous les matins, dans sa chambre, aussi grande qu’une prairie de deux hectares.
Le soleil envahissait la pièce et la plongeait dans une lumière surréaliste.
Gargantua se leva de son lit -haut de dix mètres et long de cinquante, pour que celui-ci puisse accueillir les quarante-six mètres du géant- et alla prendre des vêtements dans une armoire de la même hauteur qu’un séquoia.
Il s’habilla d’une tunique et d’un pantalon , dont il avait fallu la surface d’une forêt de deux hectares de coton pour les confectionner.
Gargantua prit ensuite soin de se coiffer avec un peigne, dont chacune des dents avait été faite avec un tronc de peuplier ; puis, avant d’aller s’installer à table pour déjeuner, celui-ci s’aspergea de parfum, d’un flacon contenant l’équivalent d’un lac liquide.
Après ces petites coquetteries, le géant se décida donc, enfin à aller prendre son petit déjeuner !
Sur la table, aussi longue que le plus grand pont de Paris, étaient disposés les fruits de plusieurs vergers, d’innombrables gibiers de toutes natures et de toutes sortes, de gigantesques cuves de lait, ainsi que des baguettes de pain, chacune longue comme un grand chêne.
Pour rassasier cet appétit hors du commun, Gargantua avait dû engloutir plus d’une dizaine de mètres cube de lait, plusieurs centaines de fruits différents, bien dodues, ainsi que trois énormes cochons rôtis, tous aussi gros et gras l’un que l’autre.
Après ce petit déjeuner, si copieux, mais qui n’a pourtant rien d’anormal pour un géant, Gargantua alla donc à ses occupations journalières, telles que, faire la sieste, s’instruire, manger et parfois chasser...

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